Le zoroastrisme, adapté du mazdéisme, a environ 3 500 ans et est une des plus vieilles religions du monde qui existe encore. La religion se base sur les enseignements du prophète iranien Zarathoustra (Zoroastre) qui a vécu en Perse, l’Iran actuel. Pour mille ans, ce fut une des religions les plus puissantes du monde et la religion officielle de la Perse pour plus de 1 200 ans, jusqu’à l’arrivée de l’ Islam.

Suite à la révélation reçue à trente ans, Zoroastre a audacieusement proclamé que Ahura Mazda est le Dieu incréé, existant éternellement et créateur de tout ce qui est bon. Bien que les Gathas, qui font partie des écritures zoroastriques appelées l’Avesta, parlent de deux esprits qui se battent pour l’ascendance, il est certain qu’à la fin des temps, un sauveur connaîtra une victoire complète et finale du bien sur le mal, mettant ainsi fin au dualisme et restaurant l’unité de la réalité. Les zoroastriens ne considèrent pas que le mal est inhérent dans la nature, mais plutôt comme la cupidité et la colère.

Que tous les êtres humains sont des êtres responsables avec les mêmes droits et la même dignité est une valeur essentielle et intrinsèque au zoroastrisme qui affirme que le but de la vie est d’être «parmi ceux qui renouvellent le monde…pour le faire progresser vers la perfection». Ses maximes fondamentales incluent : a) de bonnes pensées, de bons mots et de bonnes oeuvres ; b) il n’existe qu’une seule voie et cette voie, c’est la vérité et c)faites la bonne chose parce que c’est la bonne chose à faire et ensuite vous aurez toutes les récompenses avantageuses.

La théologie zoroastrique comprend le devoir de protéger la nature. Parmi ses principes essentiels, les écritures zoroastriques préconisent la protection de l’eau, de la terre, du feu et de l’air.

Un site dans le sanctuaire Humanics est réservé pour des sculptures, des plaques représentant les enseignements zoroastriques qui illustrent les trois valeurs essentielles que l’institut Humanics veut promouvoir. L’institut serait reconnaissant envers les personnes ou les groupes du zoroastrisme qui se porteraient volontaires pour travailler avec l’institut pour aménager ce site avec des sculptures ou des plaques pertinentes et un aménagement approprié.